J'ai (re)lu Harry Potter !

Il est sans doute un peu étonnant de constater que je n'ai jamais lu la série Harry Potter dans son entier, quand on sait ce que la littérature jeunesse représente pour moi. Je dis que c'est étonnant, tant pour vous que pour moi.
Avec du recul, je me dis "C'est vrai, ça. Pourquoi, moi qui suis un grand amoureux et un fin connaisseur de la littérature jeunesse et notamment des romans qui la composent, pourquoi ne me suis-je jamais vraiment tourné vers ce classique de la littérature jeunesse ?"

J'ai plusieurs explications à cela. Non pas que je me sente obligé de justifier le fait que je n'ai pas lu Harry Potter plus tôt. Je trouve juste intéressant d'essayer de comprendre pourquoi. Et je trouve ça plus intéressant d'écrire une chronique sur ce sujet plutôt que de développer sur de longues lignes mon avis sur le roman. Avis que je donne dans la vidéo que j'ai publié tout à l'heure et que je prendrai le temps de vous résumer un petit peu plus bas. Avis que vous n'avez pas tant besoin que ça de connaître, puisqu'il est redondant avec les centaines de milliers d'autres que vous avez pu intercepter...


D'abord, je crois juste que Harry Potter n'est pas vraiment un phénomène de ma génération, mais de celle juste avant moi. Quand le premier tome de Harry est sorti en France, j'avais un an. Quand le premier film est sorti au cinéma, j'en avais quatre. Si mes souvenirs sont bons, j'ai vu le deuxième au cinéma, mais pas le premier. J'aurais pu, comme beaucoup beaucoup d'autres, les lire à rebours. Mais je ne l'ai pas fait.
Sans doute parce que je baignais dans l'univers des films, que j'adorais, et que cela me suffisait.
Sûrement aussi parce que c'était un peu "le truc" de mon grand frère. Celui-ci les dévorait, ma mère faisait de même, ils partageaient ça ensemble et d'une certaine manière je le vivais presque par procuration et n'avais pas besoin de m'y mettre moi aussi. C'est là une théorie bien bancale et l'idée la plus fragile de ma chronique. Mais j'ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens. C'est un peu comme si je n'avais pas eu la curiosité de me tourner vers l'histoire du célèbre petit sorcier.
Enfin, et c'est sans doute là le plus important, parce que j'avais mes propres Harry Potter. Bien sûr, je n'avais aucun livre avec un univers semblable, ni aucune série pouvant générer un tel engouement et fédérer une communauté si importante. Mais j'avais des dizaines d'autres livres pour bercer mon enfance. La série des Quatre filles et un jean m'a accompagné pendant longtemps, Peggy Sue m'a porté pendant de longues années, Tobie Lolness a ô combien marqué mon enfance. Et puis je vous le disais dans une autre chronique, Mathieu Hidalf a été, quelques années plus tard, mon Harry Potter à moi.

J'ai lu Harry Potter avant 2016. Une fois. Il y a quelques années. Quand ? Je ne sais plus. Mais j'étais passé à côté. J'avais trouvé ça sympa, sans plus. Je l'avais lu POUR le lire, parce qu'on m'avait un peu forcé la main, parce que quand même, il était temps que je le lise !
Cette année aussi je l'ai lu un peu pour les mêmes raisons. Mais avec, sans doute, cette réelle curiosité qui m'avait manqué la première fois. Il me semble avoir été beaucoup plus réceptif à l'univers d'Harry Potter que la première fois.

C'est pourquoi jeudi dernier, à l'occasion de la deuxième Nuit Harry Potter lancée partout dans le monde par Bloomsburry (l'éditeur anglais de JK Rowling), j'ai décidé de relire l'intégralité du tome 1. Je l'ai fait, entre 20h45 et 4h26. Ca a été fatigant (surtout le lendemain) mais immersif et passionnant.

Je me suis totalement laissé happer par l'univers magique, fascinant et inventif de JK Rowling. Chaque page regorge de trouvailles originales et délicieuses, que le lecteur se plaît à découvrir et s'approprier. Je me suis profondément attaché aux personnages, qui ont ce côté burlesque, caricatural et ironique qu'ils doient au style acéré et efficace de l'auteure mais ils sont aussi caractérisés par une justesse étonnante, réaliste et touchante. Mais par-dessus tout, entraîné par le rythme de l'intrigue, les rebondissements, les surprises surgissant de l'imagination de JK Rowling, je me suis surpris à rire très régulièrement. Les piques ironiques de l'auteure, ses remarques et touches d'humour lancées çà et là, le comique des situations, des personnages ou des dialogues m'ont surpris et emporté.

En terminant le livre, on se dit que c'est simple et que... ce n'est pas sorcier. Mais pas tellement. C'est là que réside la magie de Harry Potter : dans la plume de JK Rowling, que celle-ci fait s'envoler avec inventivité, humour et un talent pétillant ! Wingardium Levioca...

Je n'ai plus qu'une hâte : me plonger dans la suite de la série et retourner à Poudlard. Car une chose est sûre : JK Rowling sait raconter les histoires. Petits et grands se sont laissés ensorceler. La preuve, ça fonctionne encore...


Toutes les photos sont issues de mon compte Instagram, que je vous invite à suivre ! ^-^

3 commentaires:

Golden Book a dit…

Salut !
Moi non plus je n'ai pas lu les Harry Potter dans mon enfance, parce que c'était aussi le truc entre mon frère et ma mère, et que à l'époque où ils sont sortis je les trouvais trop gros (j'ai environ ton âge je pense, donc j'étais petite à l'époque aha).
Par contre j'ai été très prise par les films, que j'ai tous vu au cinéma à partir du quatrième !
Je me suis mise aux livres très récemment, de un parce que j'avais l'impression d'être un peu à part dans la blogosphère a pas avoir lu les HP, mais aussi parce que j'avais envie d'approfondir mes connaissances dans cet univers. Et en fait je ne suis pas si mécontente de les avoir lu après coup. Certes, c'est dommage de ne pas les avoir lus avant, mais j'étais quand même dans le bain HP, et je suis contente de les lire maintenant parce que ça développe tellement l'histoire, c'est même pas imaginable. Si je les avais lus avant, j'aurai déjà tout connu, alors que là, plus de 10 ans après être entrée dans l'histoire, je peux encore être émerveillée par cet univers.

Sinon, je suis d'accord avec toi vis à vis des gens qui sont condescendants sur le fait que JK Rowling écrive des histoires pour les enfants et qu'il ne faille "que" connaître les ficelles pour réussir. Je trouve ça stupide de penser ça, d'autant plus que plus je grandis, plus je me rends compte à quel point c'est dur d'écrire de la jeunesse.

Voilà voilà, je te laisse avec mon gros commentaire ~
Sa-chan, de Golden-Book, qui a découvert ton blog et ta chaîne il y a peu.

Juliette Celle qui lit dans la nuit a dit…

Haha si c'est la génération d'avant toi, qu'est-ce que je devrais dire!! :D
Enfin bref, belle chronique ;)

Lou15 a dit…

Hello, je sais que ta chronique date un peu et je viens de tomber dessus.
Moi non plus, je n'ai pas lu les Harry Potter dans mon enfance, je viens seulement de m'y mettre. De ce que je me souviens, l'univers ne me tentait pas et personne ne m'en parlait vraiment pour que je m'y intéresse.
Ce n'est qu'il y a à peine quelques années (j'ai 20 ans) que je me suis rendue compte que tout le monde autour de moi en parlait et je me sentais un peu à part de toutes ces conversations même si ça ne me dérangeait pas plus que ça.
Ce n'est qu'il y a quelques mois que j'ai commencé à regarder les films sans grande ambition, juste pour faire "comme tout le monde" et je ne sais pas pourquoi, depuis quelques semaines, je deviens passionnée de cet univers et commence à lire les livres.
Tout ça pour dire que ça me rassure de voir que je ne suis pas seule à ne pas avoir été bercée par cette histoire dans mon enfance car je commence à limite en faire un complexe et ne pas me sentir normale de ne pas avoir lu et vu cette saga.
J'essaie de me rassurer en me disant qu'on a tous une histoire différente avec la lecture. Même si j'ai toujours aimé lire, le fantastique ne m'avait jamais attiré jusqu'à aujourd'hui.
Voila, voilà, j'espère pouvoir arrêter de se sentir inférieure ou nulle de ne pas m'y être intéressée plus tôt 😅

Enregistrer un commentaire