Voilà j'ai enfin fini Les Dolce, dont j'ai rencontré l'auteur à Montreuil et ce fut une super découverte ! Un grand merci aux éditions Don Quichotte !
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Les Dolce
de Frédéric Petitjean
à 19 € 90
chez Don Quichotte
chez Don Quichotte
530 pages environ
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Les aventures de la dernière famille de magiciens au monde.
New York, 2011. Un groupe de sorciers, dirigeant un trust financier et immobilier qui entend s'approprier les sous-sols de la planète, développe l'idéologie d'un âge d'or à venir pour l'usage exclusif d'une élite. Ce projet impitoyable suppose la mise en servage de l'humanité ordinaire. L'humanité en question, imbue de technologie, de fiction bas de gamme et de consommation effrénée, est loin de se douter de la menace qui la guette. Et que ferait-elle, de toute façon, face aux pouvoirs occultes et financiers accumulés par ses ennemis ?
Seuls des êtres très particuliers, dont l'existence remonte à la nuit des temps, seraient en mesure de s'opposer au sombre dessein de la Fondation 18 : ce sont les magiciens. Manque de chance, persécutés par les sorciers des siècles durant, alors même que leur réunion est nécessaire pour déployer un pouvoir égal à celui de leurs ennemis, ils ne sont plus qu'une poignée de par le monde. Cinq exactement. Une famille : les Dolce.
Cette lignée de magiciens, pour échapper à la traque dont elle se sait victime, tente depuis des années de se fondre dans le paysage urbain et vit pour l'heure dans une bicoque décrépite de Brooklyn. Le grand-père est à la retraite, le père et la mère exercent des professions passe-partout et les adolescents vont à l'école. C‘est la fin d'un monde : ne restent, du savoir et de la sagesse séculaires dont la famille était dépositaire, qu'une identité et un roman familiaux problématiques – les enfants préféreraient en effet avoir une vie comme les autres –, et des bribes lacunaires, vu que l'aïeul, véritable bible des âges passés, n'a plus toute sa tête.
Ainsi les Dolce vivoteraient-ils encore, à l'abri et inconscients des enjeux planétaires qu'engage leur existence, si la cadette, Léamédia, n'avait fait un caprice le jour de ses onze ans et utilisé ses pouvoirs magiques à mauvais escient. Au terme d'un rituel initiatique accompli par son aïeul, la voici capable de convoquer le flux magique des quatre autres membres de la famille et d'agir à distance sur la matière. Son premier tour, malheureusement, provoque dans New York un gigantesque happening, immédiatement relayé sur les télévisions et les réseaux sociaux. La famille doit dès lors décamper sans tarder, reprendre la route, l'errance, sans autre but que de se faire oublier et de survivre en se terrant.
New York, 2011. Un groupe de sorciers, dirigeant un trust financier et immobilier qui entend s'approprier les sous-sols de la planète, développe l'idéologie d'un âge d'or à venir pour l'usage exclusif d'une élite. Ce projet impitoyable suppose la mise en servage de l'humanité ordinaire. L'humanité en question, imbue de technologie, de fiction bas de gamme et de consommation effrénée, est loin de se douter de la menace qui la guette. Et que ferait-elle, de toute façon, face aux pouvoirs occultes et financiers accumulés par ses ennemis ?
Seuls des êtres très particuliers, dont l'existence remonte à la nuit des temps, seraient en mesure de s'opposer au sombre dessein de la Fondation 18 : ce sont les magiciens. Manque de chance, persécutés par les sorciers des siècles durant, alors même que leur réunion est nécessaire pour déployer un pouvoir égal à celui de leurs ennemis, ils ne sont plus qu'une poignée de par le monde. Cinq exactement. Une famille : les Dolce.
Cette lignée de magiciens, pour échapper à la traque dont elle se sait victime, tente depuis des années de se fondre dans le paysage urbain et vit pour l'heure dans une bicoque décrépite de Brooklyn. Le grand-père est à la retraite, le père et la mère exercent des professions passe-partout et les adolescents vont à l'école. C‘est la fin d'un monde : ne restent, du savoir et de la sagesse séculaires dont la famille était dépositaire, qu'une identité et un roman familiaux problématiques – les enfants préféreraient en effet avoir une vie comme les autres –, et des bribes lacunaires, vu que l'aïeul, véritable bible des âges passés, n'a plus toute sa tête.
Ainsi les Dolce vivoteraient-ils encore, à l'abri et inconscients des enjeux planétaires qu'engage leur existence, si la cadette, Léamédia, n'avait fait un caprice le jour de ses onze ans et utilisé ses pouvoirs magiques à mauvais escient. Au terme d'un rituel initiatique accompli par son aïeul, la voici capable de convoquer le flux magique des quatre autres membres de la famille et d'agir à distance sur la matière. Son premier tour, malheureusement, provoque dans New York un gigantesque happening, immédiatement relayé sur les télévisions et les réseaux sociaux. La famille doit dès lors décamper sans tarder, reprendre la route, l'errance, sans autre but que de se faire oublier et de survivre en se terrant.
Un roman d'aventures dans la lignée des road movies, qui prend la forme
d'un thriller politico financier. Une comédie dramatique familiale
rendue hilarante par les pouvoirs étonnants des magiciens. Un roman
initiatique mettant en scène le drame de la connaissance, de la mémoire
et de la filiation.
C'est
en librairie que je découvre Les Dolce. Aussitôt je me sens irrésistiblement
attiré par ce nouvel univers, complètement revisité. Je suis intrigué par cette
histoire et je souhaite alors me le procurer. Et je dois avouer que j'ai eu pas
mal de chance … En effet, j'ai donc noté le nom de l'édition, et rentré chez
moi j'ai envoyé un mail à l'éditeur. Une semaine plus tard, surprise je
découvre dans ma boîte aux lettres Les Dolce ! C'est un gros livre de 530 pages
et quelques qui m'a pris pas mal de temps, d’autant que j'ai du le mettre en
pause pour lire le partenariat club de lecture, mais ce fut une superbe
découverte et je remercie grandement les éditions Don Quichotte et l'auteur que
j'ai eu la chance de rencontrer à Montreuil ! Je vais essayer de vous en parler
comme il se doit, même s'il y a beaucoup de choses à dire !
Je
me suis plongé intrigué et avec envie dans le livre. Il est fort possible que
vous ayez du mal à entrer dedans, car l'écriture, à l'image de l'histoire dont
je reparle plus loin, est assez complexe et, comme me l'a confié l'auteur, très
travaillée ! Elle est ornementée de mots moins ordinaires, d'adjectifs, de
longues descriptions, si bien qu'il est assez difficile de commencer, mais franchement,
après on s'y habitue (très vite même) et ça m'a assez surpris car après je n'y
faisais plus attention ! C'est donc une écriture belle, qui donne une très
bonne idée des personnages, des décors, et des évènements.
On
sent d'ailleurs beaucoup que l'auteur a travaillé dans le cinéma, car cette
manière d'écrire qui nous met des images plein la tête, et la construction du
livre est très cinématographique. Des coupures au bon moment, des alternances
entre de nombreux personnages de manière à suivre l'histoire sous de différents
points de vue, des personnages diversifiés et très véritables et les méchants
terrifiants, angoissants, et les yeux rouges du mystérieux truand qui brillent
dans le noir !
Pour
en revenir à cette vraisemblance, j'ai aussi été très étonné par les dialogues,
je les ai trouvés très bien faits, bien construits, comme s'ils avaient été
vécus !
Je
vais maintenant vous parler un peu de l'histoire et de l'univers … Ce dernier
est dense, même très dense ! On assiste à quelque chose de nouveau, puisque
Frédéric Petitjean a réinventé l'univers des magiciens ! Il en a fait quelque
chose de très complexe, avec plein de détails, de règles, d'anecdotes à
assimiler, ce qui fait du livre un pavé et vous avez parfois intérêt à vous
accrocher car l'auteur a une imagination débordante et son univers est tout
simplement passionnant ! On a envie de tout savoir, d'en apprendre toujours
plus et on se pose sans cesse des questions qui trouvent leurs réponses en
ajoutant d'autres mystères et d'autres éléments ! Ca c'est un bon point fort,
mais attention à rester concentré, c'est un livre à ne pas lire n'importe où !
;D
Un
nouveau point fort qui s'allie un peu à tout ce que j'ai dit précédemment, ce
sont les personnages. Développés différents, regorgeant de souvenirs,
d'histoires, notamment pour le grand-père qui est tout simplement fabuleux !
Drôle, imprévisible, sage et excentrique, abritant une souris, tout aussi drôle
et ronchonne dans ses cheveux. Il y aussi un chat en peluche, grand prédateur,
Virginie, la jeune-fille journaliste, fraîchement diplômée et énormément
attachée à son père adoptif, Paula, sa collègue, les autres Dolce tels que
Antonius, le jeune-homme guitariste, Leamedia, adolescente rebelle, les
parents, qui essayent de gérer les besoins de leurs enfants, mais aussi tous
les autres, les méchants mystérieux, le vieil historien, père de Virginie, la
famille Dandridge qui perd tout son rôle dans l'histoire au fur et à mesure
qu'elle avance, alors qu'elle était
importante et intéressante. J'ai trouvé ça dommage ! Mais chose
étonnante encore, ce sont tous les liens qui entourent les personnages ! Ils
sont forts, familiaux, fraternels, amicaux, haineux, amoureux, vous serez
entraînés dans une spirale d'émotion qui est je dois dire assez présente et est
capable de vous toucher par cette humanité présente dans les relations.
De
l'amour, de l'émotion, des thèmes divers tels que le journalisme, le changement
de vie, la fraternité, la haine et la vengeance, tant de choses différentes
qu'il est impossible de tous citer ! Tout cela vous entraîne avec un bon rythme
jusqu'à une fin où tout s'accélère qui vous empêchera de lâcher le livre …
Celle-ci est riche en surprises, rebondissements et conclut ce premier tome
avec brio, il ne reste plus qu'à attendre avec ardeur la suite !
En 1997, J-K Rowling lance un nouveau vent dans la littérature avec Harry Potter, qui sera à la naissance de l'apogée de la littérature fantastique . En 2005, Stephenie Meyer réinvente les vampires. En 2001 et en 2009, Eoin Colfer et Victor Dixen réinvente les Fées. En 2011 L.A Waetherly réinvente les Anges,et en 2011 encore, Frédéric Petitjean réinvente les magiciens ...
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Nathan, le 17 décembre 2011
1 commentaires:
Coup-de-coeur...Ce livre m'a plu dès la première page
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