« Fabula perecta est.
Scripta aeterna manent. »
Autrement dit « L’histoire
est finie. Les écrits demeurent éternels. »
Traduction de moi – merci de créditer
Ca c’est sûr, c’est
fini … AOUCH. Je m’en suis pris un coup de poing dans le ventre. Mais ces
bouquins restent éternels. Dans la physique, le temps et dans nos cœurs, nos
esprits, notre passion.
Quand j’ai fini le
livre, ce qui m’est venu à l’esprit c’est « Une page de ma vie se tourne ».
Certes j’ai eu les quatre tomes en VO à Noël, certes je n’ai jamais lu Dream
Dark, certes le film (voir les suivants !) reste(nt) encore à voir … mais
quand même quoi. J’ai fermé le dernier tome de la saga des lunes. Et c’est
juste énorme.
Ça a commencé, je
crois, je crois, je crois, en février 2009. J’ai découvert pendant mes vacances
au ski cette prochaine sortie qui m’a fait une impression … très étrange. Je ne
sais pas comment décrire une sensation qui a disparu. Cette sensation que vous
fait un livre, cette idée que vous vous en faites, mais qui va compléter changer
lorsque vous allez découvrir, lire, dévorer le bouquin en question.
Bref.
Toujours est-il que le
jour où je l’ai enfin eu je l’ai aussitôt commencé !
Et j’étais tellement
captivé, allongé là dans mon lit, qu’avec l’envie de boire, j’ai attrapé ma
bouteille d’eau et ai commencé à boire.
Je m’en suis mis
partout.
Après j’ai découvert
le superbe blog de Jenn’, un site et surtout le forum.
Ah le forum. Des
rencontres superbes (Laura, Audrey ; mais aussi Marie, silvae, ethanlovelena, Malou et plein de
gens que j’oublie !). Des évènements géniaux (gagné 17 lunes, un marque
page et un autographe de Margaret Sothl, 18 lunes dédicacé). Chat avec les
auteurs même.
OMG oserais-je dire …
Dernièrement je me
suis lié d’amitié avec cette fameuse Jennifer. J’ai dirigé un dossier pour le
prochain Im@gine mag.
Et voilà, après l’attente
j’ai enfin RECU et enfin LU 19 lunes.
Revenons un peu en
arrière.
Le prologue.
De 16 lunes.
De la saga.
« Il y a eu une malédiction.Une fille.Et, pour terminer, une tombe.Je n’ai rien vu venir. »
Tout y était. TOUT !
Et nous non plus n’avons
rien vu venir.
Ca nous est venu dans
la gueule alors que c’était sous nos yeux depuis le début !
« Certains rêves étaient d’envol, les miens étaient de chute – des cauchemars. »
Et voilà c’est parti
pour 19 lunes, c’est comme ça, fort, poétique, que commence le dernier tome.
Le dernier tome qu’on
commence avec appréhension.
Secoué j’étais.
Par la fin de 18
lunes.
Ebranlé, bouleversé.
Ethan. Mort.
Pour Lena.
« Il avait sauvé le monde. Il avait détruit le mien. » -Lena-
Je peux comprendre.
Oui je peux comprendre que certains n’aient pas aimé 19 lunes, qu’ils ne s’y
soient pas retrouvés, qu’ils s’y soient perdus. Ethan est mort, séparé de Lena,
de Link, d’Amma, du monde des vivants.
Et quand c’est Lena
qui raconte, on est perdu, car Ethan n’est pas là, il y a un vide.
Mais quand même. Il y
a tellement d’émotion qui a pu passer, et parvenir jusqu’à moi.
« Ma mère. Pareille à elle-même.Si ça trouve j’étais le seul à avoir changé.(…)Lorsque ses bras m’ont enlacé, j’ai enfoui mon visage dans son cou, et le monde s’est replié autour de moi. »
Bah oui bien sûr, Ethan
retrouve sa mère. Et c’est tout plein de sentiments. C’est un moment précieux,
même pour nous.
Je me suis tellement
attaché à Ethan durant les trois premiers tomes, que je pouvais, non ressentir
ce qu’il ressentait, mais éprouver un grand bonheur à « rencontrer »
la mère d’Ethan, personnage original, très beau et touchant qu’elle est.
Ses tomates frites,
des couverts ou que sais-je en guise de marques-pages, son amour.
Mais l’illusion n’est
pas longue. Ethan reste bel et bien mort.
« - Je veux être avec Lena, je veux vivre, je veux aller au cinoche et me gaver de pop-corn jusqu’à en être malade, je veux foncer au volant et me récolter une amende pour excès de vitesse, je veux être amoureux de ma copine au point de me comporter comme un crétin jusqu’à la fin de ma vie. »
C’est déchirant.
Littéralement déchirant. Il y a le cœur, même là, en en parlant, qui se
liquéfie au fond de la poitrine.
Ethan devra affronter
beaucoup de choses pour pouvoir rejoindre sa Lena.
Le tout m’aura emporté
d’un bout à l’autre du livre, si passionnément que cela reste un souvenir flou
et délicieux. L’alchimie que j’ai connu pendant les autres tomes n’a peut-être
pas été la même, mais cela n’en reste pas moins un coup de cœur.
Une de mes sagas
préférées prend fin.
Mais si cela devait
être une trilogie, on nous a offert un ultime tome.
Une Amma qui ne
supporte plus les mots-croisés et ne sait plus cuire un rôti, aussi dingue que
cela puisse être.
Une Lena dévastée.
Un Link perdu.
Une Ridley lumineuse,
mais avec un peu moins d’éclat.
Un Macon majestueux,
bien que fragilisé.
Une Marian touchante.
Une Mitchell Wate
manipulé. Que j’aurais aimé voir plus.
Un monde, en bref, qui
se languit d’Ethan.
Comme je me suis
langui que tout se remette dans le bon Ordre.
Donc oui, tout s’imbrique
bien, tout se suit, tout m’a fait défiler les pages avec bonheur, angoisse.
Je voulais la suite, j’avais
hâte de voir comment tout cela allait se finir.
L’écriture était
toujours aussi ravissante. Il suffit de voir tous les post-it que j’ai mis dans
le bouquin !
L'adorable ourson Mitch qui a "pleuré du dernier tome de la meilleure saga du monde" vous montre ces post-it ... |
Les personnages, donc,
attachants et quel bonheur de les retrouver …
Tout, tout, tout m’a
charmé.
Même l’absence d’Ethan,
qui a créé un vide en moi, m’a fait comprendre à quel point je vivais le livre.
« Ensuite, j’ai pleuré jusqu’à ce que le soleil se couche, et que le ciel et le pré soient aussi Ténèbres et Lumière que moi. »
Ensuite est venue la
fin. Ensuite est venu le dernier chapitre.
« J’ignore ce que j’essaye de dire. J’ignore vraiment pourquoi je vous raconte ça.Pourquoi nous sommes inquiets.Pourquoi nous sommes sur Terre.Pourquoi nous aimons. »
Mais elle fut …
grandiose.
Le dernier chapitre,
où tout se brise et où Ethan s’adresse au lecteur, à nous, à moi, m’a
profondément touché.
J’ai senti que l’histoire
se concluait là. J’ai senti qu’en cette nuit où Ethan noue avec le passé et le
futur serait la dernière de la vie du personnage dont je pourrais lire un
récit.
Quelle ne fut pas la
déchirure qui s’est produite en moi.
Quelle ne fut pas mon
bonheur, mon excitation, ma folie, ma démence, mon amour, mon effondrement, mon
désespoir.
J’ai grandi et vécu,
pendant tout juste deux ans avec cette saga dans le cœur. J’ai rencontré, aimé
pour elle.
Et voilà qu’elle a
pris fin, là, en ce dernier chapitre d’alchimie incompréhensible.
Je suis comme Ethan, j’ignore
pourquoi.
Et surtout j’ignore
comment la lecture peut tant produire en moi.
Comment elle peut
créer de telles images et de tels sentiments ?
Tout cela est flou et
mystérieux.
Intouchable,
incompréhensible.
Mais là réside sa
magie.
4 livres, 1 saga.
Un amour fou.
Une fin.
Des adieux qui
auraient pu être pleurés.
Mais une fin sublime
et à la hauteur de mes attentes.
Jamais je ne pourrais
écrire, déclamer, murmurer ou même Chuchoter la gratitude que j’ai pour les
deux Enchanteresse de Lumière que sont Margaret Stohl et Kami Garcia.
« Je l’aime
au-delà de l’Univers. Je l’aime dans ce monde, et dans le prochain. »
« I love her beyond the universe, and back. Il
love her from this world to the next. »
Merci Black Moon.
Merci Cécile.
2 commentaires:
Très bel article... cette saga a été, est et sera une grande aventure :)
Je n'ai pas lu, je n'ai pas le droit ;) mais j'ai quand même vu coup de coeur je vais donc me hâter de commencer la série!
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