Voilà un superbe livre au niveau du contenu mais au niveau de l'apparence ... waouh je l'ai vu en librairie et superbe couverture, intérieure (couvertures) super, et y'a des cartes et autres choses qui aident à la compréhension du livre que je n'ai pas eu dans les épreuves non corrigées !
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre
de Ruta Sepetys
à 14€
chez Gallimard Jeunesse
collection Scripto
432 pages
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Lina est une jeune Lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle... Le récit de Lina vous coupera le souffle. Vous n'aurez qu'une envie : faire partager cette histoire aussi terrible qu'exemplaire, qui irradie d'amour et d'espérance. Déjà un classique dans de nombreux pays.
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J’ai reçu Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre fin septembre environ, avant sa sortie début octobre, et l’ayant commencé début novembre ou décembre il me semble, je ne l’ai finalement lu que la semaine dernière, et j’en suis tellement navré ! Navré pour moi d’avoir attendu tant de temps pour découvrir ce petit bijou et pour ne pas avoir profité de le lire une ou deux semaines avant sa sortie, mais aussi pour Gallimard Jeunesse, que je remercie grandement pour cet envoi ! Vu tout ce qu’on disait sur le livre, j’y fondais l’espoir de ne pas être déçu, et … ce ne fut pas le cas du tout ! Je vous laisse découvrir cet avis sur un livre qu’il vous FAUT lire !
Le livre commence assez fort, sur l’arrestation de Lina et sa famille. On angoisse aussitôt, plongé dans cet univers de la seconde guerre mondiale où j’ai retrouvé, pour un court temps, la même ambiance que dans Le garçon au pyjama rayé : une belle maison, de beaux vêtements, de la belle vaisselle, des belles choses en somme, et un langage poli, élégant et respectueux. J’ai aussitôt été charmé, mais on quitte bien trop vite cet univers, car vous vous retrouvez aussitôt dans l’horreur. Un homme qui tente une évasion, ou plutôt un suicide ; une femme attendue à son accouchement, … des évènements assez banales, dans une telle situation j’entends, mais qui auront plus ou moins une certaine importance dans la suite de l’histoire !
L’histoire est bien construite et semble bien sûr énormément véridique puisque ce livre est basé sur un important travail de recherche, des témoignages, des faits réels et des histoires qui ont pu arriver. On se sent transporté dans cette période, cet autre univers, et on prie, on espère pour Lina, sa mère, son frère et son père, qui reste absent … Le rythme est donc bon et vous transporte assez tranquillement d’un bout à l’autre du livre.
En effet, pour les fans d’action, et de guerre au premier sens, ce livre n’est peut-être par vous. Ce livre vous compte le quotidien de ces prisonniers et leurs sentiments. Il vous compte leur courage, leur attachement, leur force et leur solidarité.
L’écriture, l’écriture est un des gros points forts du roman. Pas si exceptionnelle que ça, mais juste assez singulière pour vous porter durant tout le roman. De la poésie, des bonnes descriptions, et une douce fluidité.
Venons-en maintenant aux personnages. Ces personnages qui forgent le roman et lui apporte son souffle. Ils sont variés, et tous attachants à leur façon. Entre le Chauve, râleur, faible mais pourtant intérieurement fort ; Lina, héroïne et personnage auquel vous vous attacherez peut-être plus que les autres et qui protège sa mère, femme qui s’affaiblit petit à petit, et son frère, jeune garçon qui va devoir gagner en force pour soutenir sa famille. Andrius, un des personnages les moins avantagés, sa mère, qui est de moins en moins présente, du moins de façon physique, et tous ces personnages que vous suivrez plus ou moins longtemps et apprécierez à leur juste valeur. Il y a d’autres personnages un peu comme Andrius absents mais pourtant autour de nous. Comme Joana, ou le père de Lina, qu’il aurait été apprécié de plus voir même si cela est sans doutes une volonté de l’auteur.
Cette dernière apparaît dans tous ces souvenirs qui rythment le livre. Petits morceaux de vie dans ce monde noir, un peu de colère d’angoisse ou de tristesse, mais du bonheur, de l’amour, des gens heureux à flots pour alléger un peu la lourdeur de ce sujet. Ils nous aident, nous émeuvent, et eux aussi vous portent jusqu’à la fin. Cette fin m’a assez surpris d’un côté, mais en même temps, c’était le mieux à faire. Elle résonne d’un éclat d’espoir, et d’un message qu’il vous faut retenir : n’omettons pas de l’Histoire le sort qu’ont vécu tout ces gens des pays baltes, qui sans véritables raison ont été déporté, tout droit dans les griffes du malheur …
Un roman d’une incroyable crédibilité, aux personnages attachants et à la force d’une puissance lumineuse, pour vous rappeler qu’il suffit d’amour, et d’espoir, pour voir de la lumière, là où il n’y en a pas.
Le livre commence assez fort, sur l’arrestation de Lina et sa famille. On angoisse aussitôt, plongé dans cet univers de la seconde guerre mondiale où j’ai retrouvé, pour un court temps, la même ambiance que dans Le garçon au pyjama rayé : une belle maison, de beaux vêtements, de la belle vaisselle, des belles choses en somme, et un langage poli, élégant et respectueux. J’ai aussitôt été charmé, mais on quitte bien trop vite cet univers, car vous vous retrouvez aussitôt dans l’horreur. Un homme qui tente une évasion, ou plutôt un suicide ; une femme attendue à son accouchement, … des évènements assez banales, dans une telle situation j’entends, mais qui auront plus ou moins une certaine importance dans la suite de l’histoire !
L’histoire est bien construite et semble bien sûr énormément véridique puisque ce livre est basé sur un important travail de recherche, des témoignages, des faits réels et des histoires qui ont pu arriver. On se sent transporté dans cette période, cet autre univers, et on prie, on espère pour Lina, sa mère, son frère et son père, qui reste absent … Le rythme est donc bon et vous transporte assez tranquillement d’un bout à l’autre du livre.
En effet, pour les fans d’action, et de guerre au premier sens, ce livre n’est peut-être par vous. Ce livre vous compte le quotidien de ces prisonniers et leurs sentiments. Il vous compte leur courage, leur attachement, leur force et leur solidarité.
L’écriture, l’écriture est un des gros points forts du roman. Pas si exceptionnelle que ça, mais juste assez singulière pour vous porter durant tout le roman. De la poésie, des bonnes descriptions, et une douce fluidité.
Venons-en maintenant aux personnages. Ces personnages qui forgent le roman et lui apporte son souffle. Ils sont variés, et tous attachants à leur façon. Entre le Chauve, râleur, faible mais pourtant intérieurement fort ; Lina, héroïne et personnage auquel vous vous attacherez peut-être plus que les autres et qui protège sa mère, femme qui s’affaiblit petit à petit, et son frère, jeune garçon qui va devoir gagner en force pour soutenir sa famille. Andrius, un des personnages les moins avantagés, sa mère, qui est de moins en moins présente, du moins de façon physique, et tous ces personnages que vous suivrez plus ou moins longtemps et apprécierez à leur juste valeur. Il y a d’autres personnages un peu comme Andrius absents mais pourtant autour de nous. Comme Joana, ou le père de Lina, qu’il aurait été apprécié de plus voir même si cela est sans doutes une volonté de l’auteur.
Cette dernière apparaît dans tous ces souvenirs qui rythment le livre. Petits morceaux de vie dans ce monde noir, un peu de colère d’angoisse ou de tristesse, mais du bonheur, de l’amour, des gens heureux à flots pour alléger un peu la lourdeur de ce sujet. Ils nous aident, nous émeuvent, et eux aussi vous portent jusqu’à la fin. Cette fin m’a assez surpris d’un côté, mais en même temps, c’était le mieux à faire. Elle résonne d’un éclat d’espoir, et d’un message qu’il vous faut retenir : n’omettons pas de l’Histoire le sort qu’ont vécu tout ces gens des pays baltes, qui sans véritables raison ont été déporté, tout droit dans les griffes du malheur …
Un roman d’une incroyable crédibilité, aux personnages attachants et à la force d’une puissance lumineuse, pour vous rappeler qu’il suffit d’amour, et d’espoir, pour voir de la lumière, là où il n’y en a pas.
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Une rencontre avec Ruta Sepetys par GallimardJeunesse
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Nathan, le 24 janvier 2012
4 commentaires:
Je viens de le finir ce matin et je l'ai trouvé bouleversant !
Il est très bien écrit et l'histoire est splendide !
Je suis également fan de tous les personnages qui m'ont beaucoup plu !
UN GROS COUP DE COEUR pour moi et j'ai vu la vidéo qui m'a énormément plu !
Superbe chronique ! J'ai lu ce roman, magnifique. Un roman dur, beau, bouleversant.
J'ai 14 ans et j'ai beaucoup hésiter à le lire.
mais j'ai bien fait!!!
C'est un livre incroyable qui parle très bien de ce sujet si délicat que cette guerre.
Merci
lulu
As tu lu "le sel de nos larmes" du même auteur ?
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