Les grandes vacances sont enfin là pour moi. J’ai fini les cours
mi-mai et j’ai eu alors deux semaines de vacances écourtées et intensifiées par
deux salons du livre sur lesquels j’ai travaillé : le festival Etonnants voyageurs de St-Malo et le salon du
livre jeunesse de La Rochelle. Mais j’ai ensuite enchaîné sur mon stage en
édition…
Mais les voilà, les grandes vacances. Un mois de repos et de voyages
et de famille et d’amitié.
Et, comme chaque année, elles sont ponctuées par un séjour dans l’île
d’Oléron. Sur cette île, je me ressource complètement. Je me repose, lis, me
baigne, fais du vélo, profite de ma famille, fais le point sur un certain
nombre de choses et fais plein de projets pour l’année à venir.
Cette année, je reviens quelques années en arrière et me pose sur le
canapé à chaque petit-déjeuner pour me régaler d’un dessin-animé. Profitant
d’une carte cadeau de mes 18 ans, je m’étais offert, à la fin de mon séjour
parisien, le DVD de cette série animée :
Pourquoi avoir choisi celui-ci ?
Parce que j’en ai beaucoup entendu parler, en bien, certes.
Mais surtout parce qu’un auteur que vous connaissez bien, d’autant
plus si vous me suivez, y a participé. Regardez, il y a dans cette image un nom
que vous connaissez :
Pourquoi avoir eu envie de vous en parler ?
Parce que j’ai un gros coup de cœur pour cette série, que je prends
énormément de plaisir à regarder chaque matin et dont je ne veux pas voir la
fin arriver…
Les grandes Grandes vacances
raconte l’histoire de Colette et Ernest qui vont passer les vacances d’été chez
leurs grands-parents, en Normandie, comme tous les ans. Malheureusement, la
seconde guerre mondiale est déclarée alors qu’ils viennent de s’y installer.
Leur père est forcé de repartir pour s’engager dans l’armée. Leur mère est malade
et doit rejoindre un sanatorium en Suisse.
Leurs grandes vacances se transforment donc en… grandes Grandes
vacances de plusieurs années.
Ce ne seront bien sûr pas de réelles vacances car ils iront à l’école
du village, et puis, c’est la guerre, mais leurs grands-parents vont désormais
s’occuper d’eux.
Le fil rouge de la série, c’est cette guerre, c’est les enfants qui
sont séparés de leurs parents, c’est leur histoire d’amitié avec les Robinsons, la bande d’enfants qu’ils
décident de former…
Mais chaque épisode porte le regard sur un aspect de la vie des
enfants et du village en ce temps de guerre.
L’un dans l’autre, ces deux éléments et une construction scénaristique
complexe mettent en place une intrigue riche, efficace et passionnante. La
série dépeint la vie d’un village français pendant la seconde guerre
mondiale : l’exode, l’occupation allemande, le rationnement, le
couvre-feu, la collaboration et la résistance… C’est donc très intéressant et
historiquement captivant.
On suit pourtant une bande d’enfants : leur regard insouciant
adoucit les évènements et le dessin-animé est drôle, joyeux, pétillant et plein
d’aventures. Cependant, la guerre reste présente, et on trouve en conséquence
dans la plupart des épisodes des moments poignants et même tristes.
J’ai souvent été très ému et j’ai été étonné de constater
l’intelligence du dessin-animé qui propose aux enfants un divertissement, qui
en plus d’être drôle, émouvant et passionnant est d’une grande qualité
scénaristique, historique… et artistique : l’animation, d’Emile Bravo,
porte à la perfection l’univers riche de la série.
Vous l’aurez compris, ce dessin-animé a tout bon et j’ai eu un réel
coup de cœur pour cette série que j’ai hâte de continuer… mais pas hâte de
terminer.
14 août 2015
3 commentaires:
Tu donnes très envie avec cet avis :) Mêler insouciance de l'enfance et période plutôt sombre, on reconnait là aussi un peu la patte de Timothée ! J'espère avoir l'occasion de voir ce dessin animé !
Merci pour cette belle découverte Nathan ! Tu fais quoi cette année ?
Cette série est géniale!! ❤ Tellement belle, tellement forte ... Je l'ai vue en quasi intégralité et je crois bin que je vais la commander à Noël d'ailleurs. ;)
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