Il y a quelques mois, sur le blog, je transmettais le message
suivant: courez en librairie et achetez JONAH,
ce livre est un éclat de rire, un rêve, une bulle de bien-être.
Je vois que certains sont encore là. Et que vous n’avez pas écouté ce
premier message. Sinon, vous seriez bien sagement installé dans votre
lit/canapé/fauteuil/chaise/maison (ou je ne sais pas quoi) à lire
dévorer JONAH !
Il me reste donc quelques égarés à convaincre, et je le ferais de
manière plus classique.
Vous pouvez toujours consulter ici les 13 raisons que vous ai données
de lire la série.
Ici, je vais parler du tome 3, mais sans spoilers, aucun, même pour
ceux qui n’en ont lu aucun tome !
Ce qu’on retrouve avec un immense plaisir, en ouvrant ce nouvel opus,
c’est l’étonnante facilité avec laquelle se crée une alchimie hypnotique entre
les mots de Taï-Marc Le Thanh et son lecteur. Il y a un imperceptible lien qui
se tisse entre l’un et l’autre. Une fois commencé, on ne peut plus lâcher JONAH. C’est impossible.
« JONAH rayonne d’une
allégresse déconcertante mais ô combien jubilatoire et apaisante. Chaque page
est une dent de cet immense sourire. »
Oui, par-dessus tout, ce qu’on retrouve avec un immense plaisir, en
ouvrant JONAH tome 3, c’est le
bonheur qui se dégage de cette saga fantastique insolite. De même que le bus de
l’orphelinat répand sur son passage amour, rires et joie de vivre, chaque
chapitre de ce roman, même les plus sombres, donnent envie de s’habiller d’un gigantesque
sourire.
JONAH, c’est une grande
bouffée d’air frais qui rend la vie plus légère, l’espace de quelques heures de
lectures, l’espace de quelques heures à se remettre de cette bulle d’émotions.
Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que ce troisième tome
se veut plus paisible , bien que toujours aussi foisonnant. Alors que le début
de la saga –le second tome notamment- fourmillait d’énergie, de
rebondissements, d’actions et de retournements de situation, ce troisième opus
semble ralentir son rythme pour poser les choses et faire évoluer l’intrigue.
Je pense qu’étant assez central dans la saga, qui devrait en compter 6 ou 7, il
a un statut « charnière » où les personnages font face à des étapes
importantes de leur parcours. Et notamment Jonah. Se trouvant en possession de
documents sur sa propre histoire, il reste effacé pendant une assez grande
partie du roman et s’apprête à faire un grand pas dans sa vie (je ne vous en
dis pas plus). Tout cela annonce donc un quatrième tome … époustouflant !
D’autant plus que la fin, quant à elle, reprend du poil de la bête (c’est le
cas de le dire) et montre de toutes parts une stupéfiante énergie.
Cependant, le roman n’en reste pas moins captivant et si l’intrigue
principale (celle de Jonah) est moins présente, Taï-Marc Le Thanh n’égare pas
son lecteur et se concentre donc sur la multitude d’intrigues secondaires. Il y
a les orphelins, leur bus et tout cet amour avec lequel ils inondent les
chemins. Il y a le Sept, toujours lancé dans sa quête, et dans laquelle il va
croiser le chemin d’un autre homme … Il y a Big Jim et Martha, lancé sur la
route, seuls … ou pas, à la poursuite de ce bus. Il y a un ours blanc un peu
particulier et un militaire à la retraite. Et bien sûr il y a Adam et Véra,
deux adolescents touchants, virevoltants et tout simplement d’une profonde justesse.
Il y a cette galerie grande, immense, impressionnante de vies peintes avec
passion et minutie. Une galerie surprenante et menée d’une main de maître. On s’étonne
de voir à chaque chapitre comment les fils, les chemins, les destins de tous
ces personnages se croisent, se déroulent les uns aux côtés des autres, s’entremêlent
avant de se séparer. Combien tout semble inextricablement noué. Et pourtant
combien tout cela est fluide.
En outre, ce qu’on ne peut que remarquer, c’est à quel point l’écriture
de Taï-Marc Le Thanh est visuelle. Il arrive à développer des descriptions très
précises et à les confondre avec l’action. Le rythme de l’intrigue est
habilement mené, sans rapidité ni lenteur, sans être effréné ni monotone, toujours
juste, fluide, passionnant. L’un des multiples talents de l’auteur, qui rendent
JONAH si exceptionnel et singulier, c’est
la capacité qu’il a à rendre ses romans dignes d’une œuvre cinématographique.
Oui, Jonah, c’est en fait un intense, fascinant, émouvant et riche film d’action
qui se déroule dans l’imagination de chacun de ses lecteurs.
Enfin, alors que ma lecture touchait à sa fin, j’ai réussi à mettre le
doigt sur ce détail, cet élément en apparence insignifiant et pourtant décisif
qui donne toute sa puissance à ces romans : la pureté. Oui, tous les
instants, toutes les émotions, tous les personnages auxquels Taï-Marc Le Thanh
donnent vie résonnent en fait d’une rare et curieuse pureté. Sans que cela ne
soit hyperbolique, lourd et incongru, il semble pourtant certain que, sous la
plume riche et peu commune de cet auteur, le monde est sublimé, et amène le
lecteur à en voir la beauté, le bonheur et l’essence.
Et c’est réussi. En touchant ainsi à la profondeur des choses,
Taï-Marc Le Thanh pare sa plume d’un pouvoir sans limite. Celui de faire rêver
oui. Celui d’enchevêtrer les chemins de ses personnages sans jamais s’y égarer.
D’enchevêtrer leurs émotions à celles du lecteur. A leurs propres désirs,
angoisses, aspérités et parcours. Celui de passionner, de captiver. Le pouvoir
de créer, donner vie.
Le pouvoir sans limite de l’écrivain qui, de tout son cœur, transmet
au lecteur l’incroyable sentiment d’être heureux.
Le pouvoir sans limite des mots.
+ La page facebook que Didier jeunesse et moi venons de lancer pour la promotion du roman, avec, en prime, un concours !
1 commentaires:
Et flûte!!! J'ai pas Facebook.
Ta chronique donne vraiment envie de se ruer je ne sais où pour trouver cette saga et la dévorer. ;)
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