Il y a un peu plus de 7 ans. Moi, enfant, 9 ans. Moi, grand lecteur
déjà. Moi qui découvre Tobie Lolness. Je joue, j’adore les playmobil, je lis,
je suis un enfant avec tout ce qui va avec. Qu’est devenue la lecture pour moi
en 7 ans passés ? Du rêve toujours. Des sentiments, des émotions, un
bouleversement. Une passion, de plus en plus. Ma vie ? Une nostalgie
parfois. Repenser, ressasser, relire. Ou tout simplement lire.
Il y a 7 ans, j’avais 9 ans. Elémentaire mon cher Watson. Il y a 7
ans, j’avais l’âge de Victor, Victor Beauregard.
Victor écrit son roman. A la lumière d’une lampe torche sous ses
draps, il trace ses mots sur le papier, ses mots d’enfants, ceux que Gilles Paris sait laisser filer comme
des étoiles, jusqu’en plein cœur du lecteur. C’est doux, beau,
percutant.
Comme chaque été, le petit Victor part en vacances avec sa mère. Et sa
deuxième mère, Pilar. Il n’y a pas son papa, photographe, son « papa qui
ne veut pas grandir ». Mais il y a sa sœur Alicia. Son meilleur ami
Gaspard. Son amoureuse Justine. Et il y a les deux jumeaux, Tom et Nathan.
Victor tisse là son été sous nos yeux captivés. Les mots tombent
juste. Au fil des pages, la tension grimpe. Le suspense ? Oui. Il y a ce
quelque chose, ce quelque chose qui s’est passé, que Victor va nous raconter,
qui grandit en intensité, dont on ignore tout. Il y a le non-dit, les mots qui
vont tomber parce qu’il le faut, il y a une histoire à raconter.
Ne revient-on pas d’été le cœur plein d’histoires ?
Ca grimpe, c’est prenant.
Victor tisse son été, il tisse une toile de personnages qui se lient
les uns aux autres. Ce couple doux et attachant, ce père loin, touchant,
agaçant, cette sœur adolescente que Gilles Paris a su trouvée juste, loin de
tout cliché. Ce meilleur ami d’été, cette amoureuse qui fait les joues rouges
et le ventre bizarre. Deux rayons de soleil.
Et les deux jumeaux. Tom et Nathan. Les noms de deux lecteurs
blogueurs que vous connaissez bien si vous me suivez … les noms que Gilles nous
a empruntés, ainsi que quelques éléments des personnages.
Alors la sensation étrange de voir évoluer ces personnages. Ces
personnages d’abord repoussants, mystérieux, dérangeants, finalement
attachants, indispensables, surprenants.
Gilles Paris donne vie à cette petite voix si tendre qui s’insinue
doucement en nous. Cette voix qui conte son histoire. Cette voix qui raconte sa
vie avec la simplicité qu’a un enfant à le faire. Malgré la difficulté de
certains moments. Cette voix qui aborde des thèmes si simplement, parce que c’est
sa vie, parce que c’est comme ça, et ça sonne juste. Fort.
Il a deux mamans, c’est comme ça. Il y a l’absence d’un parent, c’est
sa vie. C’est pas toujours facile la vie, ça il l’a compris Victor.
Alors voilà le conte d’un
été. Une histoire un soir d’hiver pour retrouver l’été, pour retrouver l’enfance,
pour retrouver. Une histoire un soir d’hiver qui réchauffe le cœur. Le cœur doucement
s’attache, parfois s’emballe, et toujours vibre. Passion, tendresse, douceur
toujours. Les mots ruissellent et les sentiments touchent. Un roman pour
retrouver l’enfance tout simplement. Un roman parce que grandir c’est
difficile. Un roman pour Ne pas oublier
de rêver.
Et pour finir, deux bandes annonces de ma création,
avec l'aide de mes 3 acolytes...
8 commentaires:
J'ai adoré ce livre :) !!! Un vrai régal :) !!! Je peux mettre un lien vers ta chronique sur la mienne ?
J'ai vraiment envie de le lire ! :)
Bien sûr !!! Merci :3
A lire :3
C'est fait :) !!! Merci !!!
Ce livre me tente vraiment trop, il va malheureusement falloir attendre un peu avant de me l'acheter, mais ça sera fait ! :B
Finalement ça me donne envie de le lire tout ça (oui FB ne me donnait pas envie^^).
Ah là là tant mieux :D
Enregistrer un commentaire