C'est sans trop savoir à quoi m'attendre que je me suis lancé dans cette lecture ... on suit la vie tranquille d'un algérien qui au début du roman a perdu sa mère. Si j'ai au début eu du mal à comprendre ces premiers évènements ils finiront pas prendre leur place ... le style de l'auteur est vraiment très contemporain. Il est poétique et assez distant en même temps. En fait j'ai trouvé que l'auteur donnait à son personnage une teinte terne. Le personnage en question est assez spécial il dit "Ça m'est égal" à tout bout de champ... Mais c'est un personnage attachant malgré tout. La première partie du livre a su m'emporter alors que la seconde m'a laissé m'écraser, je l'ai trouvé ennuyante ... mais je n'omettrai cependant pas la fin qui est très belle et touchante. Un court roman contemporain, plein d'idées, avec deux parties ... bien distinctes ... mais beaucoup de poésie.
à 5€30 - chez Folio - paru en 1972 - environ 110 pages
Dans les 100 livres préférés des français ... ##
On ne comprend pas toujours tout des pièces en alexandrin. Si on voulait comprendre le moindre vers -du moins pour moi c'est sûr- chaque phrase, chaque passage il faudrait lire en détail, lentement, assidument. Mais comment alors profiter de la beauté des vers, de la beauté du style ? Car il y a dans les alexandrins un rythme qui sonne comme une chanson et qui reste, tenace, lorsqu'on entame une autre lecture ... J'ai adoré cette beauté, les personnages, le suspense, les coups de théâtre, l'intrigue, ces histoires d'honneur, d'amour, et heureusement l'absence de tragédie ! Cette pièce m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre et j'en garde un bon souvenir ! Très bon même !
" Fer qui cause ma peine,
M'es-tu donné pour venger mon honneur ?
M'es-tu donné pour perdre ma Chimène ? "
à 3€ - chez Hachette (bibliocollège) - 192 pages
3 commentaires:
J'ai très envie de découvrir ces deux livres !
Ces deux livres sont tout simplement magnifiques d'une part par l'histoire qu'ils racontent et d'autre part par la beauté de la langue. Plus que des classiques, ce sont des véritables moments de bonheur et de grandeur littéraires.
De la poésie dans L'Etranger ? C'est un point de vue... Pourtant, pour moi, c'est un livre terriblement froid, fascinant par son horreur psychologique. C'est l'homme du XXe siècle par excellence, qui a perdu la transcendance (Nieztche dit : "Dieu est mort.") et même son humanité... La vie n'a plus de sens, "il faut imaginer Cysiphe heureux", explique Camus. J'avais découvert ce livre pendant l'été, il y a deux ans il me semble, et il m'avait plongée dans des abîmes de réflexion. Puis j'ai découvert d'autres ouvrages du même auteur (notamment La Peste, Caligula ou L'Été), et j'ai systématiquement accroché... J'aime beaucoup Camus.
Sinon, le Cid a été un de mes premiers coups de coeur en matière de classiques au collège !! Je l'ai lu, relu et re-relu...
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