L'année est finie, déjà, si vite. Elle a filé, fusé, fusillé le temps sans scrupule. C'est à la fois douloureux et bon, soulageant et dur, ça laisse sur le bord de la route éreinté, heureux, estomaqué et plein de souvenirs dans les yeux. Ça laisse des tâches de lumières, des ramassis de sons, des miettes de rires, des poussières de douleurs, des instants fanés. Alors on les ramasse et, les bras pleins, on part en voyage. Sur un sentier de repos, les chemins de l'été, la route des stages, le frêle pont de quelques devoirs, l'escalier de la joie, l'échelle des projets. J'ai la tête pleine d'idées. J'ai les yeux qui pétillent. J'ai les dents qui prennent le soleil. J'ai le coeur qui palpite. Je laisse tomber ici quelques instants fanés, en attendant de pouvoir épingler des mots au soleil de mon blog.
Je dépose Charlie, la solidarité, la grandeur des moments. Je sème le ciel, Pâques, le printemps, le bout du nez que pointe l'été. Je glisse aussi la nature, les fleurs qui explosent de couleurs, les arbres qui vivent de lumière et de vert. J'ajoute les rencontres, les salons, les dédicaces, les moments de joie, les moments intenses. Je mets un peu de musique, quelques notes d'espoir, de fureur et de vie. Je lâche le travail. Je laisse se faner le grand départ d'un bateau. Je plonge tout dans la nuit.
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3 commentaires:
♥
Wow.
Hubert Ben Kemoun est hyper sympa mais alors, qu'est-ce qu'il est stressé!! :O
Woooow c'est beau <3
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